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De l’Australie à la Polynésie : ce que mes voyages m’ont appris sur le flow

Le flow, je l’ai rencontré bien avant de connaître ce mot.

C’était sur une plage de Byron Bay, en Australie, au coucher du soleil. Un cercle s’était formé : musiciens, danseurs, voyageurs… et au centre, des corps qui tournaient, sautaient, ondulaient, sans aucune chorégraphie visible, mais dans une harmonie parfaite avec la musique et l’océan.

J’ai compris ce jour-là que le flow est un langage universel.


Clara Free Spirit dragon staff flow boom festival
Clara Free Spirit en plein flow de Dragon Staff au Boom Festival
« Le flow, c’est quand le corps se souvient de quelque chose que l’esprit avait oublié. »

🐚 L’Australie : l’écoute avant le mouvement


Chez les peuples aborigènes, la danse est un acte sacré, une manière de raconter l’histoire du monde. Les “Songlines”, chants qui décrivent les trajets ancestraux, sont parfois accompagnés de mouvements précis, transmis de génération en génération.


Dans certaines cérémonies, on commence par écouter : le vent, les oiseaux, les vagues… puis on laisse le corps répondre à ces sons. Cette approche m’a appris que le flow ne se construit pas toujours dans l’action immédiate, mais dans l’ancrage et l’écoute profonde.


Aujourd’hui, sur les plages Australiennes de Gantheaume, Brunswick Heads, Gracetown ou encore St Kilda, des voyageurs venus du monde entier et locaux se réunissent autour d’un cercle de percussions. À la nuit tombée, les flammes jaillissent et les danseurs viennent partager leur talents et leur feu. C’est de la que j’ai été profondément inspirée à incarner mon propre feu et le partager à mon tour.



🏝 Indonésie : le feu comme spectacle et rituel


En arrivant à Bali, j’ai découvert la danse du feu sous une autre forme : le Kecak et les performances de torches au bord de la mer.

Le Kecak, avec ses chants hypnotiques et ses mouvements en cercle, m’a rappelé que le flow peut aussi être collectif, porté par une vibration commune.


Sur les plages de Gili Trawangan, les danseurs de feu mêlaient jonglerie moderne et gestes ancestraux. Entre les éclats des flammes et le son des vagues, j’ai senti que le feu pouvait être à la fois un pont entre les époques et un langage qui traverse les frontières.



🏔 Thaïlande : là où tout a changé


C’est dans les montagnes de Pai, au Paradise Circus, que le flow a cessé d’être un simple émerveillement pour devenir une véritable pratique.

Entourée d’artistes nomades venus des quatre coins du monde, j’ai appris à manipuler le feu, à sentir son rythme, à comprendre ses caprices.


Les soirées là-haut étaient magiques : lampions flottants dans le ciel, musique live, cercles de feu qui se formaient spontanément.

J’ai découvert que le flow n’est pas seulement une question de technique, mais un état d’esprit : celui de se mettre au service du moment, de l’énergie collective et des éléments.



🌴 La Polynésie : le mouvement comme offrande


En Polynésie, la danse est souvent une offrande à la mer, à la terre ou aux ancêtres.

Le Ori Tahiti ou le Haka ne sont pas que des spectacles touristiques : ils portent la mémoire d’un peuple et une énergie brute.


J’ai participé à une danse collective à Tahiti, un soir de pleine lune.

Les pieds frappaient le sol comme pour réveiller l’île elle-même, les mains dessinaient des vagues, les hanches racontaient le rythme de la vie.

Ce soir-là, j’ai compris que danser en flow peut être un acte d’amour et de gratitude envers la nature.



🌊 Le point commun : le lien aux éléments


De l’Australie à la Polynésie, en passant par Bali et Pai, le flow naît toujours du lien aux éléments.


  • Terre : pour l’ancrage et la force.

  • Eau : pour la fluidité et l’adaptation.

  • Feu : pour l’intensité et la transformation.

  • Air : pour la légèreté et l’inspiration.


Voyager m’a appris que lorsque nous dansons, nous ne faisons pas que bouger notre corps : nous faisons circuler ces éléments en nous.



✨ Le flow comme état d’âme


Que ce soit sur une plage polynésienne, dans un festival australien ou à un fire jam en Thaïlande, le flow se reconnaît à un sentiment : celui d’être totalement présent, sans lutte, sans attente.

C’est un moment où la frontière entre soi et le monde se dissout.


Comme le disait un danseur que j’ai rencontré à Mo’orea :

« Quand tu danses avec l’océan, il ne s’agit pas de le dominer, mais de devenir sa vague. »


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➡ Réserve ta place et entre dans le cercle.




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